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Surcharge oblige, arrive-t-on aux limites du système?

L’augmentation de la demande pour les transports publics a dépassé toutes les attentes, notamment depuis la mise en service de Rail 2000. Selon le député socialiste imérien Francis Daetwyler, les améliorations tant qualitatives que quantitatives intervenues ces dernières années sont manifestement appréciées par la population.

Surcharge oblige, arrive-t-on aux limites du système?

«Mais les transports publics ne deviennent-ils pas victimes de leur succès?» s’interroge le politicien qui vient d’interpeller le gouvernement à ce propos.<br><br>Selon lui, l’évolution récente montre que les transports publics sont utilisés par une importante clientèle non captive, qui a ses exigences, en matière de densité d’offre et de qualité. «Les nouveaux matériels roulants représentent en général une amélioration sensible du confort. Il n’est plus possible d’affecter au trafic régional le matériel qui ne serait plus assez confortable pour assurer le trafic à longue distance, comme ce fut longtemps le cas. Le progrès a donc un prix. Mais une offre performante de transport public est un facteur d’attractivité pour une région et un canton. Son utilité va donc au-delà de la stricte satisfaction des besoins de la clientèle», insiste le député.<br><br>Les détails dans Le Journal du Jura de mercredi.

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