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Corgémont

La 19e Thune Party a séduit les générations

Le Hockey Club a réussi son pari en faisant danser tout le monde samedi soir à la salle de spectacle

Dans un joyeux mélange de styles, la Thune Party a réussi à faire danser son public, toutes générations confondues. Et les fêtards ont clairement affiché leur bonheur lors de cette 19e édition!

Bernard Schindler (texte et photos)

Au clair de lune, le HC Corgémont a gagné son pari, samedi à la salle de spectacle. Il a voulu et réussi à séduire les générations qui avaient un peu boudé les récentes éditions de la Thune Party – les plus de trente ans pour faire simple. Et les jeunes sont restés, ils sont toujours le gros de la troupe, surtout aux petites heures: «On est jeune, on récupère vite!», clament Gilliane et Morgane, adeptes insatiables des selfies qui immortalisent leur première Thune.

Le président organisateur Sébastien Flury et sa trentaine de joueurs-bénévoles sont aux anges, les statistiques explosent, 900 entrées contre 750 l’an passé.

Sécurité d’abord

Pas de passe-droit, 18 ans révolus requis, carte d’identité à l’appui. Les malabars de la sécu sont imperméables. Les affiches Nez Rouge sont partout, les portables peuvent crépiter et le salon fumoir est en plein air. Corgémont n’est pas une banlieue glauque, la manif ratisse large dans la région, tous les styles se mêlent, de la chemise à carreaux aux bottes-veste de cuir en passant par l’élégance débridée. Passant comme un fantôme, on voit même un renne échappé du traîneau du père Noël. Aucun débordement n’est signalé, l’ambiance est à la joie et pas à la baston.

L’ambiance qui monte

Sur scène, dans les lumières, la couleur et le brouillard, DJ Othello a dosé l’ambiance, mode courbe ascendante sur fond de décibels contrôlés en temps réel. Musique sixties au départ vers 22h, les groupes discutent, tranquilles, on circule sans peine. Le tout s’anime, les premières danseuses bougent. Vers minuit, musique nineties, tout le monde danse, le bar est assailli: «J’arrête pas!», lâche Yves Cattin au service, qui récolte les bénéfices de sa préparation physique de lanceur de puck.

Emblématiques de la palette des générations du millésime, Daniel et Chantal, un couple de quadras au look élégant branché, résument leur plaisir: «C’est sympa d’avoir pensé aux moins jeunes!» Ils ont vu des «parties» urbaines au public trop ciblé, moins conviviales.
Les nouveaux, Gilliane, Morgane ou Joshua parmi d’autres sont prêts à s’inscrire au fan’s club HCC, au moins durant la longue nuit du jour de l’an.

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