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Saint-Imier

La gare de Saint-Imier mériterait mieux!

Denis Gerber, élu PLR au Conseil de ville, demande d’élever la voix face aux CFF qui laissent traîner un vieux dossier.

Denis Gerber sous la marquise étayée dont il déplore l’inesthétisme. Photo: Blaise Droz

Par Blaise Droz

U n peu fâché à l’heure des petites questions, le conseiller de ville PLR Denis Gerber a interpellé le Conseil municipal lors de la séance de jeudi dernier au sujet de la piètre allure de la gare de Saint-Imier. «Faudra-t-il une pétition ou un gros raffut dans la presse pour faire enfin bouger les CFF?» C’est en martelant ces termes que l’élu a adressé sa demande au Conseil municipal. L’objet de son coup de gueule est l’état actuel de la gare de Saint-Imier.

Valeur historique
Sur le quai No1, une vénérable marquise en ferronnerie d’époque est étayée à gros renforts d’imposantes poutres de bois, dans l’attente d’une rénovation. Seulement, voilà, le Service des monuments historiques veut préserver la valeur historique de cet ensemble et, du coup,  les CFF semblent tergiverser.

C’est du moins la crainte que nourrit Denis Gerber. Alors, la situation en reste là depuis fort longtemps et rien n’indique, à ce jour, qu’une solution pourrait surgir rapidement afin de sortir de l’impasse.

Au Service des monuments historiques du Jura bernois, la personne compétente n’était pas atteignable hier pour donner son point de vue, mais Denis Gerber pense que les exigences de ce service et les limites voulues par les CFF sont à l’origine du blocage qui s’éternise.

Protéger les vieilles choses, c’est bien mais si elles ne sont plus adaptées, faut-il vraiment insister?», se demande-t-il.

Deux poids deux mesures?
D’où son interrogation quant à la pertinence de protester de manière un tant soit peu voyante afin que l’on cesse de traiter Saint-Imier sans considération.  L’élu PLR s’est en effet demandé si l’ex-régie fédérale se permettrait de laisser traîner un dossier de cette manière dans l’une des grandes villes du pays, et partant, si l’on pratique la politique du «deux poids deux mesures».

L’objet du litige n’est franchement pas esthétique puisque l’ancienne marquise en ferrure est pour ainsi dire totalement masquée par l’imposante poutraison qui donne le sentiment que la situation actuelle est appelée à durer.

Le maire Patrick Tanner lui avait répondu jeudi qu’il est conscient du problème, ajoutant que des pourparlers sont en cours avec les CFF. Des pourparlers dont il ne peut rien dire de plus en l’état actuel des choses. 

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