Le temps conté par Omega

Marjorie Spart

Omega s’est façonné un nouvel écrin pour mettre en valeur son patrimoine. Celui-ci occupe le premier étage de la Cité du Temps, le nouveau bâtiment du Swatch Group, à la rue Nicolas G. Hayek. Sur 900m², la marque horlogère, fondée en 1848 par le Chaux-de-fonnier Louis Brandt, retrace les moments forts de son histoire, présente les montres qui ont fait son succès en mettant surtout en valeur les domaines qui ont fait sa renommée: par exemple le chronométrage et l’accompagnement des premiers pas sur la Lune.

Chronographes
Hier, Omega avait convié la presse pour lui faire découvrir son histoire et la faire voyager dans le temps. Car la visite de ce musée débute bien par une histoire du temps. Une vidéo panoramique immersive retrace les moyens mis en œuvre par les différentes civilisations pour déterminer les heures.

Une longue palissade de vitrines, à l’image d’un bracelet de montre, met en lumière chronologiquement les moments marquants d’Omega ainsi que de nombreuses montres. «Nous avons environ 1000modèles exposés», indique David Julmy, horloger responsable de l’entretien et de la conservation des montres de la marque.

Au centre de la pièce, le musée  propose des îlots thématiques. Ainsi, le premier est consacré au développement des chronographes, domaine dans lequel Omega s’est distingué dès les années 30. Chronométreur officiel des Jeux olympiques, Omega présente les évolutions dans le domaine, notamment l’automatisation de la pratique dans le sport, pour augmenter la précision du décompte. Pour le côté ludique, le musée a installé une mini-piste de course équipée de la technologie de chronométrage officiel, starting-blocks d’un côté et photo-finish de l’autre.

De la Lune à James Bond
Une large part de l’exposition est consacrée à l’espace et à la Speedmaster, portée par les astronautes qui ont foulé le sol lunaire en 1969. Dans des présentoirs en forme de sphères, on découvre par exemple les tests auxquels ont été soumises les montres avant de s’envoler pour la Lune. «La Speedmaster est une des montres les plus recherchées sur le marché, très appréciée par les collectionneurs», entend-on dans les coulisses du musée. Pour cette raison, le musée est doté d’une petite salle ronde dans laquelle un film permet au visiteur de se projeter au cœur d’une telle montre.

Un autre îlot met en lumière le lien entre Omega et l’industrie cinématographique, notamment la saga James Bond. Et David Julmy de raconter, en riant: «Après les sorties des films, des clients désirent acheter les montres du film, avec les mêmes gadgets. Ce qui n’est évidemment fait que pour le cinéma.»

Le musée Omega a été pensé pour être visité de manière individuelle. Des audioguides sont à disposition des curieux qui désirent en savoir un peu plus. L’entrée est gratuite.

Ouvert du MA au VE de 11h à 18h. SA et DI de 10h à 17h.