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Bienne

L’incendiaire a été arrêté

Un trentenaire a été arrêté à la suite de l’incendie mortel qui s’est produit fin novembre.

Archives Didier Nieto

La police cantonale bernoise a rendu ses conclusions concernant l’incendie qui a ravagé plusieurs appartements en vieille ville de Bienne fin novembre. D’après la police, le feu semble d’origine humaine. Un homme de 38ans a été arrêté et placé en détention provisoire et traité médicalement dans le cadre «d’une hospitalisation dite forcée», précise Letizia Paladino, porte-parole de la police cantonale bernoise.

Dans la maison abritant plusieurs appartements à la rue Haute, un homme d’une cinquantaine d’années avait été retrouvé sans vie dans un logement situé au troisième étage. Il serait décédé suite à une intoxication à la fumée, d’après les investigations de l’Institut de médecine légale de l’Université de Berne.

Un voisin pas net

Selon les conclusions de l’enquête, le feu s’est déclaré dans un appartement situé au deuxième étage. La piste du problème technique a pu être écartée. Mais les circonstances exactes du sinistre n’ont pas encore été clarifiées. L’incendie peut être dû à une négligence humaine ou à un acte dcriminel.

Dans un article du «Bieler Tagblatt» paru deux jours après l’incendie (édition du 27.11.19), trois résidents avaient raconté au journal que l’homme habitant au deuxième étage «avait régulièrement causé des émeutes». Selon eux, la police avait également déjà été appelée à plusieurs reprises à cause de lui. Les policiers l’avaient menotté et conduit dans un hôpital psychiatrique, d’où il était sorti au bout d’un certain temps.

Hypothèse pas confirmée

Une autre résidente du quartier avait déclaré avoir vu à plusieurs reprises «danser de façon excentrique» sur le balcon en tenue légère, mais de manière plutôt gaie. D’autres l’avaient vu jeter des objets par la fenêtre. «Nous supposons que cet homme est responsable de l’incendie», avait même affirmé une femme, tandis qu’une autre se refusait à le condamner sans savoir exactement ce qui s’était passé.

Par mesure de confidentialité, et l’enquête étant toujours en cours, la police refuse de confirmer que l’homme arrêté vivait dans l’immeuble parti en fumée. Elle se borne à confirmer les informations fournies dans le communiqué de presse. Les investigations se poursuivent. CPB-JGA

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