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Philippe Oudot
Organe de surveillance du Conseil fédéral et de l’administration fédérale, la Commission de gestion du Conseil des Etats (CdG-E) s’offre tous les deux ans une petite virée à l’invitation de son président. Et comme c’est à Hans Stöckli que revient cet honneur pour cette année et 2017, il a tout naturellement choisi la région de son cœur pour ce traditionnel «voyage d’information», qui mêle à la fois travail et découverte.
L’ancien maire de Bienne avait concocté un programme dense à l’attention de ses collègues, avec comme point fort un thème d’actualité, à savoir l’économie 4.0. Et quoi de plus logique pour commencer si ce n’est une visite à l’Office fédéral de la communication (Ofcom). «C’est en effet cet organe qui coordonne la stratégie numérique de la Confédération, qu’on appelle ‹Suisse numérique›.
Pour les membres de la CdG-E, il était important qu’ils puissent découvrir l’Ofcom, car il faut bien le dire, quand on examine le programme de législature du Conseil fédéral, on se rend compte qu’il a un peu raté le contour», observe Hans Stöckli. Les parlementaires ont pu aborder la question des prestations de service public de la SSR, celle du rôle de l’Etat dans le domaine des télécommunications, ou encore celle de la digitalisation des médias et des nouveaux modes de consommation du public.
A la pointe
Toujours dans le domaine de l’économie 4.0, les élus ont visité l’entreprise Innocampus, qui fait partie du Parc suisse d’innovation dont Bienne est un des sites. «L’an dernier, nous avons voté la loi et les crédits pour ce projet. Mes collègues ont été surpris en bien en découvrant concrètement ce qu’il est advenu de leurs décisions et ont notamment été impressionnés par les nouvelles technologies additives», souligne le président. Asavoir les technologies qui, pour fabriquer un objet, ajoutent de la matière selon le principe de l’impression 3D, au lieu d’en enlever selon les méthodes d’usinage plus traditionnelles – comme ils ont ensuite pu le voir en visitant la manufacture Rolex et ses mouvements haut de gamme fabriqués à Bienne.
Un souvenir d’Expo.02
Côté plus récréatif, la CdG-E a visité le domaine viticole Steiner, à Schernelz, où elle a rencontré la présidente du Conseil exécutif Beatrice Simon. L’occasion de parler produits du terroir, tourisme, mais aussi péréquation financière. «Sur le domaine Steiner se trouvent encore quelques-uns des fameux roseaux lumineux de l’arteplage de Neuchâtel. Comme ancien vice-président d’Expo.02, j’ai pu leur rappeler l’importance de cet événement pour la région, et pour le développement de Bienne en particulier. Et ils ont aussi pu en apprécier un souvenir très concret en embarquant à bord du MobiCat, le catamaran solaire qui avait été mis en service pour Expo.02!»
Tout en naviguant, le président du Forum du bilinguisme Denis Grisel leur a présenté les activités de cette institution qui fête ses 20 ans cette année. Al’heure où la Thurgovie renonce à enseigner le français à l’école primaire, les élus ont ainsi pu aborder la question des langues et l’importance de l’apprentissage précoce d’une 2e langue nationale à l’école.
De retour à Bienne, c’est sous la conduite d’Erich Fehr, le successeur de Hans Stöckli à la mairie de la cité, que les élus ont découvert la ville, ses quartiers en pleine transformation comme la zone du Masterplan ou celle d’Omega/Ile-de-la-Suze. «Tous étaient impressionnés», assure notre interlocuteur.
Du travail aussi
Si la magnifique journée ensoleillée a permis aux membres de la CdG-Ede prendre un peu de bon temps, «nous sommes aussi là pour travailler», assure Hans Stöckli. En fin de journée, après la visite de la Tissot Arena sous la conduite de François Kuonen, ancien responsable du Département de l’urbanisme et cheville ouvrière des stades, les parlementaires se sont mis au travail pour une séance plénière. Rebelote ce matin, avant une dernière visite de l’Office fédéral des Sports. Au vu des réactions très positives de ses collègues, «c’est mission accomplie!», sourit Hans Stöckli.
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