Conseillère de ville Rauraque, Marina Zuber souhaite connaître le coût total des recours déposés contre le résultat du vote communaliste du 18 juin 2017 à Moutier. Elle a déposé une motion urgente en ce sens.
Marina Zuber imagine que le traitement des recours a engendré un surplus de travail à tous les niveaux. Elle rapporte des propos du porte-parole du Ministère public qui a fait savoir qu’entendre 28 personnes en quelques mois est «énorme» pour l’organe qu’il représente, ainsi que les dires de la préfète qui a affirmé «qu’il a fallu davantage de monde pour instruire les dossiers». Au niveau communal, la conseillère de ville pense que l’administration et l’avocate-conseil ont «sans doute déployé des moyens et des efforts considérables pour défendre la volonté populaire contre les tracasseries et les ratiocinations des recourants». Bref, Marina Zuber juge que tout cela n’est pas gratuit, «au moment où un mouvement zombie a déposé un référendum paralysant contre le budget communal».
Qui passera à la caisse?
Ainsi, la motionnaire demande au Conseil municipal de prendre toutes les mesures utiles, à son niveau et auprès des autorités cantonales, en vue de rendre compte au Conseil de ville des conséquences financières exactes des oppositions et recours. Elle souhaite que l’exécutif communal puisse être en mesure de répondre de manière détaillée, ceci au moment où les décisions de première instance seront tombées.
Marina Zuber veut connaître les coûts à charge: du Ministère public en lien avec les enquêtes de police et l’instruction pénale, de la préfecture, de la Municipalité. Enfin, jugeant que certains recours «ont un caractère téméraire (pour ne pas dire absurde)», elle veut savoir sir les instances ad hoc ont mis des frais à charge des recourants.
MBA
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