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Reconvilier

Un pont entre parents et corps enseignant

Une nouvelle association de parents d’élèves des écoles enfantine, primaire et secondaire voit le jour. Ses initiatrices ont la tête pleine d’idées et recherchent des membres.

De gauche à droite en commençant par l’arrière: Jocelyne Funk, Martine Krähenbühl, Céline Funk, Vandani Calame-Longjean-Schmalz, Jasmine Funk et Michelle Campagnano

Catherine Bürki

Une association des parents d’élèves revoit le jour à Reconvilier. C’est en toute simplicité qu’une poignée de mamans du village, emmenées par leur présidente Vandani Calame-Longjean-Schmalz, a annoncé la nouvelle hier matin. Au nombre de six, ces dernières s’étaient symboliquement réunies devant l’école primaire. L’occasion de lever le voile sur la toute nouvelle Association Indépendante des Parents d’Elèves de Reconvilier, Saules et Loveresse (AIPE).

Relancer la machine
Comme l’a d’emblée relevé Vandani Calame-Longjean-Schmalz hier, l’association de parents d’élèves n’est pas un concept étranger à Reconvilier. Al’instar d’autres écoles de la région, les établissements scolaires reconvilierains ont déjà composé avec un organisme de ce type par le passé. «Pour des raisons de manque de relève, il a toutefois dû être dissout il y a cinq ans», précise cette mère de famille.
Avec la création de l’AIPE, cette dernière entend ainsi relancer la machine aujourd’hui. «Tout est parti d’une discussion avec deux autres mamans, Céline Funk et Jocelyne Funk. Nous nous sommes rendu compte que nous avions des questions au sujet de nos enfants et de l’école», explique Vandani Calame-Longjean-Schmalz  «C’est là qu’est née l’idée de relancer une association afin non seulement d’établir un lien entre les parents et les autorités scolaires, mais aussi pour permettre aux parents de partager entre eux», poursuit celle qui a été nommée présidente de l’AIPE.

Impliquer les parents
Ne remettant nullement en cause le fonctionnement des écoles de Reconvilier – qui accueillent également des élèves de Saules et Loveresse – L’AIPE souhaite simplement faciliter les contacts. «Nous voulons construire un pont tous ensemble, pas un mur. L’idée est de collaborer», déclare Vandani Calame-Longjean-Schmalz. «C’est aussi une bonne manière de faire valoir l’opinion des parents, de relayer leurs questions et idées constructives pour l’avenir de nos enfants», observe-t-elle.

De manière plus générale, l’AIPE aura également comme mission de se pencher sur différentes questions ayant trait à l’environnement scolaire. Notamment au niveau de la prévention. «Nos enfants en savent parfois plus que nous sur l’utilisation des ordinateurs et d’internet. L’association pourrait mettre certaines choses en place pour soutenir les parents», imagine Michelle Campagnano, l’une des sept membres du comité.

Des activités extrascolaires seront également mises sur pied. «Il y a beaucoup de possibilités ici, notamment en plein air», sourit Vandani Calame-Longjean-Schmalz.

Officiellement créée le 2 février dernier, l’AIPE réunit pour l’instant une quinzaine de parents d’élèves des trois villages. Le comité recherche encore de nouveaux membres. Les personnes intéressées sont d’ailleurs invitées à participer à la prochaine séance de l’association, le 9 mai (voir ci-dessous).

A l’heure de lancer la nouvelle association, Vandani Calame-Longjean-Schmalz se réjouit encore d’avoir reçu un écho favorable de la direction des écoles. «Le directeur Michel Siegenthaler a soutenu notre démarche», sourit-elle, se félicitant de pouvoir ainsi œuvrer en bonne collaboration. «De notre côté, nous pourrions d’ailleurs imaginer d’apporter notre aide aux écoles pour l’organisation de différents événements, comme la fête de fin d’année», suppose-t-elle.

Rester indépendant
Enfin, si une collaboration avec les écoles est jugée bienvenue, la vice-présidente Céline Funk précise que l’association entend rester totalement indépendante. «Nous voulons pouvoir agir librement. A ce titre, nous ne toucherons d’ailleurs pas de subventions de la commune ou des écoles.» Un point d’honneur pour l’association, qui financera ainsi ses activités avec les cotisations de ses membres. «Nous pourrions aussi effectuer une recherche de fonds pour organiser de plus grands événements par exemple. Mais il s’agit-là encore de musique d’avenir», conclut Vandani Calame-Longjean-Schmalz.

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