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Bienne

Un programme allégé, mais alléchant

Les premiers films du Festival du film français d’Helvétie ont été dévoilés hier. Les projections seront un peu moins nombreuses que l’année dernière mais les cinéphiles ne seront pas en reste.

Virginie Efira et Albert Dupontel seront à l’affiche du dernier film de celui-ci, «Adieu les cons», présenté en avant-première au FFFH. LDD

Julie Gaudio

Si le Covid-19 n’empêche pas la tenue de la 16e édition du Festival du film français d’Helvétie (FFFH), du 16 au 20 septembre, il a toutefois un impact sur la programmation, dont les premiers titres ont été dévoilés mardi. Une quarantaine de courts et longs-métrages sont attendus cette année à Bienne, contre plus de 50 l’an passé. Ceci, en premier lieu, à cause de la réduction des capacités des salles. Mais aussi en raison du fait que «le nombre de films disponibles sur le marché est moindre, à cause des tournages reportés, des dates de sortie repoussées», explique Christian Kellenberger, le cofondateur et directeur du FFFH.

Malgré tout, le Festival peut se targuer de proposer un programme alléchant, incluant toutes les dernières nouveautés du cinéma français et francophone. Le public pourra ainsi découvrir «Le discours» de Laurent Tirard, «Adieu les cons» de Albert Dupontel, «Mon cousin» de Jan Kounen, «Amants» de Nicole Garcia, «Calamity» de Rémi Chayé, ou encore «Petites danseuses» de Anne-Claire Dolivet.

Le FFFH prend la route

Les cinéphiles biennois pourront en outre visionner, en avant-première suisse alémanique: «Été85» de François Ozon, «Divorce Club» de Michaël Youn, «La bonne épouse» de Martin Provost ou encore «La Daronne» de Jean-Paul Salomé.
La Section découverte présentera une série de longs et courts-métrages, ces derniers étant en compétition. «Lola vers la mer» de Laurent Micheli et «Voir le jour» de Marion Laine en seront les chefs de file.

Un FFFH itinérant prendra les routes du canton du 15 octobre au 6 novembre, avec notamment des ateliers découverte dans les écoles. «Il est merveilleux de constater que certains ateliers, dans des écoles à Aarberg et Lengnau sont déjà complets», s’enthousiasme Christian Kellenberger.

Des amis fidèles

Du côté des invités, le FFFH annonce la venue de «l’ami» Lucas Belvaux, qui présentera son dernier film «Des hommes», label Cannes 2020. Jean-Pierre Améris reviendra à Bienne pour la 5e fois présenter «Profession du père». Véritable «chouchou» du FFFH, Kacey Mottet Klein sera de retour pour la 11e fois dans la cité seelandaise et viendra présenter «Just Kids», le dernier film dans lequel il tient le rôle masculin principal. Les cinéastes suisses Véronique Reymond et Stéphanie Chuat présenteront «Petite sœur», un film tourné en allemand, à Berlin.

Ravi de proposer un tel programme en ces temps difficiles, Christian Kellenberger reste toutefois suspendu à la décision de la Confédération, qui pourrait annoncer mercredi le placement de la France sur sa liste des pays à haut risque d’infection. «Dans ce cas, nous pourrions avoir des invités virtuellement», précise-t-il. «Mais nous souhaitons absolument éviter cela et les premiers retours que nous avons des acteurs et réalisateurs nous confirment une grande envie de rencontrer le public.» En attendant le reste de la programmation, qui sera dévoilé mardi 8septembre, le directeur du FFFH se dit «heureux et très confiant».

Mots clés: Bienne, FFFH, Cinéma, Festival

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