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(sbi-bt) Jan Pyott s’attaque, samedi en Australie, aux championnats du monde de cross-triathlon pour se refaire une santé! L’infatigable Biennois, après avoir dû abandonner en plein Inferno – un des plus difficiles triathlon au monde, se tenant dans les Alpes bernoises en août – a en effet vu son élan une nouvelle fois stoppé à la mi-septembre, lorsqu’il se cassait une côte à la suite d’une chute.
Mais le voilà à nouveau en bonne forme après avoir mis toutes les chances de son côté. Il s’est préparé, au côté du champion allemand Jens Roth, lors d’un camp d’entraînement de trois semaines à Cairns, dans le nord du pays des kangourous. «On y trouve beaucoup de parcs dédiés au VTT de classe mondiale, avec des pistes très techniques. Je suis désormais prêt pour prendre part aux Mondiaux», lance-t-il, impatient. Côté natation, Jan Pyott s’est exercé dans la piscine du lieu, qui a très bien fait l’affaire. Seul bémol, toutefois: la température de l’eau, située entre 26 et 28 degrés, était trop élevée pour le Seelandais.
Voici ce dernier, depuis le début de cette semaine, à Crackenback, à la pointe sud-est de l’Australie, pour y disputer les championnats du monde. Malgré que sa préparation a été perturbée par sa blessure à une côte – bien que les trois dernières semaines ont été intensives –, le Seelandais compte bien ne pas faire de la figuration. «J’espère réaliser de meilleurs Mondiaux qu’en 2015, c’est-à-dire finir mieux que 14e. Et ce serait magnifique d’obtenir un top 10», relève Jan Pyott.
Pour parvenir à atteindre ses objectifs élevés, le Biennois devra bien figurer sur le kilomètre et demi de natation initial. «Je vais essayer de garder l’écart le plus mince possible avec les meilleurs nageurs», explique-t-il. Notamment le triple champion du monde espagnol Ruben Ruzafa. «Ensuite, sur le vélo, cela devrait bien se passer pour moi. Je me suis très bien entraîné. Et la piste est assez simple, si ce n’est le fait que beaucoup d’obstacles y ont été placés. J’espère donc pouvoir récupérer dans cette discipline les quelque deux minutes que je risque d’égarer lors de la partie de natation.»
Le Biennois établi à Grindelwald – il sera par ailleurs gérant de l’Hotel Restaurant Glacier dès le mois de décembre 2017 avec sa copine Justine Eddé, ce qui le ravi au plus haut point – se dit certain d’avoir un rôle à jouer en Australie. Qui plus est, après l’épreuve menée de manière individuelle samedi, il aura l’occasion de disputer le lendemain les championnats du monde par équipes, dont c’est la première édition, avec la Suisse.
Et ce en compagnie de l’athlète professionnelle – comme lui – Renata Bucher et des amateurs Nadja et Mark Schmid. Jan Pyott prendra ensuite des vacances bien méritées.
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