Yann Burkhalter est arrivé, il traversera l'Atlantique en solitaire!

Mercredi 10 août

C'est reparti, Yann Burkhalter souhaite rester dans le peloton le plus longtemps possible, suivez sa prestation en direct en suivant ce lien (actualisé toutes les trois heures)

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Résumé du voyage aller: Yann Burkhalter fait fausse route et rencontre une baleine

Engagé depuis le dimanche 24 juillet dans la régate Les Sables - Les Açores - Les Sables, Yann Burkhalter a rejoint Horta, ville principale de l’île de Faial, aux Açores, mardi passé. A mi-parcours, il occupe la 16e position sur un total de 20 voiliers.

Le départ du périple retour? Aujourd’hui à 18h. Une arrivée dans les temps aux Sables d’Olonne serait synonyme pour lui de qualification pour la Mini Transat 2017. Son rêve de traversée de l’Atlantique en solitaire lui tend donc les bras.

Depuis une semaine, le navigateur neuvevillois profite d’un peu de répit sur la terre ferme de l’archipel portugais pour prendre du bon temps en compagnie des autres concurrents, de sa sœur et de sa copine. Au menu: visites, cérémonies et autres conférences.

Une pause récréative qui lui a également permis de prendre un peu de recul pour juger sa prestation. «Je suis très content d’avoir amené le bateau sans casse à bon port et de ne pas m’être classé dernier», affirme-t-il. «Cela signifie que ma préparation s’est révélée assez efficace. D’un autre côté, je suis un peu frustré quand même. L’option choisie (réd: par le sud) était un peu décevante, je n’ai pas pu me battre avec les autres, essayer de les dépasser, d’aller plus vite.»

Erreur à ne pas (re)faire

Yann Burkhalter a commis une erreur en s’éloignant du Cap Finisterre, les dernières côtes au nord-ouest de la péninsule ibérique. Alors que la majorité des navigateurs ont opté pour la trajectoire la plus directe sur les Açores, il a choisi de faire un arc par le sud, afin de profiter de conditions qu’il croyait plus avantageuses. Un choix qui, las pour lui, l’a pénalisé tout au long de l’épreuve.

«J’étais seul pendant environ six jours, c’est ce qui m’a le plus pesé. Je n’avais de contact avec personne, je ne pouvais pas parler par radio avec mes concurrents et n’en voyais aucun», lâche Yann Burkhalter, déprimé. «Du coup, j’allais moins vite, car je me battais avec des gens que je ne voyais pas, je n’avais pas l’impression de me trouver vraiment en compétition.»

De surcroît, alors que chacun reçoit la météo et le classement provisoire une fois par jour par radio, un problème l’a empêché de disposer de ces informations appréciables dès l’éloignement des côtes. L’erreur était donc irrattrapable.

Avantage de ce mauvais choix stratégique – car oui, il y a toujours du positif –, le Neuvevillois a pu en profiter pour dormir un peu. Trois, voire quatre heures par jour, et par petites tranches, et ce grâce à l’absence de côtes et d’autres bateaux. «Au large, je n’ai croisé que cinq paquebots», précise-t-il.

Retour avec deux envies

En raison d’un abandon et d’une arrivée tardive, ils ne sont plus que 18, les marins officiellement en course en voiliers de série. Malgré le danger moindre au large, une peur commune habite leurs esprits. «Ce qui est dangereux, ce sont les baleines! Un concurrent en a heurté une», raconte Yann Burkhalter, qui doit son absence de casse majeure en partie grâce au fait qu’il était à la barre lorsque l’un de ces énormes mammifères marins a surgi devant lui. Ouf! Le Neuvevillois de 25 ans espère connaître pareil sort ces 10 prochains jours (dernières arrivées et remise des prix le 20 août).

L’enjeu? Son rêve transatlantique. L’objectif? Rester dans le peloton pour grappiller quelques places, en gardant dans un coin de sa tête qu’il doit à tout prix finir l’épreuve pour remplir le dernier critère qualificatif à la Mini Transat 2017. Le voyage retour entre Horta et les Sables d’Olonne représente plus de 1200 milles marins, soit 2200 kilomètres. Soit exactement la distance qui le sépare encore de son rêve.

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Mardi 2 août - après-midi

Yann Burkhalter est arrivé hier soir aux Açores après 9 jours, 4 heures, 30 minutes et 48 secondes en mer. Il faut désormais remettre le voilier en état pour pouvoir repartir dans le sens inverse. Avant tout cela, Yann et les autres concurrents pourront profiter de la Fête de la mer, une manifestation comprenant des défilés de fanfares, des dégustations de produits locaux ou encore des régates de baleinières. Attention à bien se reposer tout de même.

Mardi 2 août

Dernière ligne droite pour Yann Burkhalter (voilier bleu). Le navigateur neuvevillois est le seul à avoir contourné La Graciosa par le nord. Il devrait atteindre Horta dans quelques heures.

Point du week-end (dimanche 31 juillet midi)

Yann Burkhalter tient bon, son voilier (le bleu à droite) navigue toujours autour de la 14ème position. Il devrait atteindre Horta lundi ou mardi.

Vendredi 29 juillet

Tout se passe bien pour le navigateur neuvevillois. Il devrait atteindre ce week-end la ville d'Horta aux Açores. Les conditions s'annoncent toutefois difficile dès samedi soir, les concurrents risquent donc d'être passablement freinés. Alors que 80% des voiliers contourneront l'Archipel par le nord, il se pourrait bien que le parcours par le sud soit plus efficace cette année. Affaire à suivre...

Attention le classement de Yann Burkhalter, bien qu'anecdotique on le rappelle, est faussé par deux voiliers dont la balise n'émet plus.

Jeudi 28 juillet

Tactique différente pour Yann Burkhalter qui a opté pour une trajectoire plus au sud que le pelloton. Pour le moment cela ne paie pas mais les voiliers sont entrés dans le dernier tiers du voyage aller et c'est désormais une autre course qui commence. L'entrée dans le centre de l'anticyclone des Açores va changer considérablement la donne. Selon les organisateurs: «l'observation du baromètre, de la direction du vent, du ciel va devenir essentielle». L'arrivé intermédiaire à Horta s'annonce donc passionnante.

Mercredi 27 juillet

Nouvelle journée et nouveau point sur le parcours de Yann Burkhalter. Le navigateur neuvevillois de 26 ans perd un peu de terrain sur ses concurrents, rien de bien grave toutefois. Désormais il n'a plus que l'océan comme horizon, les prochaines terres seront celles de l'archipel des Açores.

Mardi 26 juillet - après-midi

Pas de changement, Yann Burkhalter navigue toujours entre la 13ème et la 15ème place. Les concurrents s'approchent du Cap Finisterre qu'ils devraient franchir durant la nuit, le sommeil risque d'être de très courte durée.

Mardi 26 juillet

La nuit s'est bien passée, Yann Burkhalter navigue entre le 13ème et la 15ème place. On rappelle que l'important pour lui est simplement de finir la course, peu importe le résultat. Le vent a refait son apparition et le passage vers le Cap Finisterre s'annonce compliqué.

Lundi 25 juillet - après-midi

Yann Burkhalter est actuellement 15ème alors que la course a débuté depuis plus d'une journée désormais. Le manque de vent marque ce début de régate, à ce rythme-là il faudra plus de 8 jours pour rejoindre la ville d'Horta, sur l'archipel des Açores.

Lundi 25 juillet

Présentation de la course

Dimanche 13h02, Yann Burkhalter est parti des Sables d’Olonne (ouest de la France) en solitaire pour rejoindre les Açores, dans l’océan Atlantique. Une régate aller-retour qui doit lui ouvrir les portes de son rêve: la Mini Transat 2017. «En participant à cette course, je me garantis à 99,9% une qualification pour la traversée de l’Atlantique», lâche le navigateur neuvevillois, si proche du but.

Ils seront 22 au départ – 20 en série, dont lui, et deux voiliers prototypes – avec un objectif commun: retrouver le même port dans une vingtaine de jours pour y franchir la ligne d’arrivée. Mais «Les Sables - Les Açores - Les Sables» représente tout de même 2600 milles marins à parcourir en deux étapes, soit plus de 4800 km à l’échelle terrestre. Une distance supérieure à la traversée des Etats-Unis d’est en ouest ou encore à un voyage entre Lisbonne et Moscou... Bref, cette régate, ce n’est pas une partie de rigolade! «Je n’attends qu’une chose, c’est d’être en mer. Une fois parti, le plaisir prendra le dessus sur la peur», coupe Burkhalter, avec le calme olympien qui le caractérise.

Arrivée le 16 août

«Le départ est assez tranquille. Après on va entrer dans des vents portant plutôt forts, viser le cap Finisterre au nord-ouest de l’Espagne, où la mer sera très forte. Ensuite, on tire tout droit sur les Açores», résume le navigateur de 26 ans. «L’arrivée intermédiaire est également compliquée, il faudra gérer les changements de conditions autour des îles de l’archipel portugais.» Toutes ces étapes devraient être franchies en un peu moins de huit jours. Aux Açores, dans la ville d’Horta sur l’île de Faial pour être précis, il sera rejoint par sa sœur Fabienne et disposera d’environ une semaine pour préparer son Mini 6.50 pour le retour. La ligne d’arrivée française des Sables d’Olonne devrait être franchie aux alentours du 16 août.

«Ensuite, ce sera les inscriptions à la Mini Transat pendant le Salon Nautique de Paris, en décembre. A moins qu’il y ait un record de plusieurs centaines de participants, mon dossier sera accepté tout de suite.» Pour cela, une seule condition: finir la régate «Les Sables - Les Açores - Les Sables». Alors, bon vent! Lyndon Viglino

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